Arcade : c’est le nom de l’association lancée il y cinq ans, en 2019, par plusieurs étudiants, dont Amaury Gomart, jeune Vendéen, qui en est le président. Vivre des projets porteurs de sens, rénover le patrimoine, et aller à la rencontre des passionnés d’un territoire : l’association Arcade est en plein essor !

1/COMMENT EST NEE L’ASSOCIATION ET QUELS SONT LES OBJECTIFS ?

Avec trois amis, étudiants à l’époque comme moi, nous avons eu l’idée de lancer cette association, en 2019, car il nous paraissait important d’avoir des projets qui donnent du sens à la jeunesse, qui puissent la façonner et la faire grandir. Notre idée initiale est donc d’associer jeunesse et patrimoine, même si, pour certains, cela pourrait sembler antinomique ! Comme nous l’écrivons dans notre manifeste : « C’est tout simplement ce désir un peu fou de s’inscrire dans l’Histoire. De mettre nos pas dans ceux qui ont façonné, humblement et au cours des siècles, notre pays avec ses villages, ses églises, ses châteaux, ses moulins, ses lavoirs, ses abbayes…C’est le désir de recevoir en héritage ces vieilles pierres pour leur assurer, à notre mesure, une éternelle jeunesse et ne pas être seulement des gardiens de ruines ». Nous souhaitons ainsi proposer à des jeunes volontaires de participer à un chantier de rénovation d’un lieu emblématique, patrimonial. Un autre axe est également de leur permettre d’aller découvrir un territoire et les gens qui l’habitent, en se mettant à leur service et tissant du lien social. Il me semble, en effet, que le patrimoine peut être aujourd’hui un vecteur d’unité en France. Avec les projets menés par Arcade, les jeunes ont la possibilité de se donner concrètement, d’apporter toute leur générosité.

Nous avons commencé par un premier chantier en 2020, et avons surfé sur la vague, à la sortie du confinement ! Il y avait quatre lieux, dans le Berry, en Haute Marne, à Bollène et l’abbaye de Bonnecombe, dans l’Aveyron, qui avaient besoin d’aide. Par les différents réseaux, cela a eu très vite un effet ‘boule de neige’, et 115 jeunes ont ainsi répondu présents pour cette première édition !

2/ COMMENT LES PROJETS DE RENOVATION SONT-ILS CHOISIS ?

Aujourd’hui, pour la cinquième saison d’activités, nous répondons à la demande des lieux qui nous appellent. Cette année, 23 lieux vont être aidés par l’association, qui compte 17 bénévoles et une salariée, et 500 jeunes devraient participer aux différents projets, menés un peu partout en France. Depuis 2020, nous comptons 30 lieux aidés, 140 sessions réalisées et plus de mille bénévoles engagés !

Les personnes intéressées pour accueillir des bénévoles d’Arcade déposent d’abord un dossier de candidature, expliquant la nature du projet, qui peut aller de la réfection d’un petit lavoir à une restauration de couvent ! Il est important que le projet ait du sens, tourné vers le bien commun, en ayant une dimension historique.

Lors de leur demande, les candidats indiquent aussi les conditions de logement proposées aux jeunes. Nous souhaitons que les jeunes aient le moins de frais à leur charge : les chantiers sont financés soit par le porteur de projet soit tout en partie pour Arcade, et nous avons une recherche de dons en cours.

En Vendée, l’association a ainsi participé à des travaux au Parc Soubise, dans le bocage, qui revêt une dimension historique importante, ainsi qu’à l’abbaye de Trizay, près de Sainte Hermine, qui est restaurée, grâce à l’enthousiasme et l’énergie d’un couple, qui développe aujourd’hui un aspect culturel intéressant.

3/QUELS SONT LES PROFILS DES JEUNES BENEVOLES ET COMMENT SE PASSE LA REALISATION DES TRAVAUX ?

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