Diocèse de Luçon

TROIS Questions

Sos calvaires

Nous avons créé il y a quelque temps une nouvelle branche : celle des Consolatrices. La Vierge Marie, Marie-Madeleine et Véronique sont les figures féminines qui nous ont inspirés. La restauration d’un calvaire est un travail physique, qui n’est pas forcément accessible pour toutes les femmes ou les personnes plus âgées. Ainsi, pour rassembler le plus de personnes autour de la croix, nous proposons à nos bénévoles de restaurer les crucifix abandonnés. Les consolatrices ont le même fonctionnement que nos antennes de SOS calvaires. Restaurer les crucifix abandonnés et délaissés, c’est leur redonner une place d’honneur dans nos maisons. C’est une façon de marquer notre amour pour le Christ crucifié et de le transmettre aux enfants qui voient ou participent à la restauration, c’est enfin un moyen de remettre notre Seigneur au centre de nos vies, et d’implorer sa miséricorde pour nous et pour le monde entier. Par ailleurs, SOS Calvaires connaît une belle expansion à l’étranger : une première pose a eu lieu dernièrement en Arménie, en lien avec SOS Chrétiens d’Orient, dans ce pays où de nombreux lieux de culte sont détruits. C’est pourquoi, l’association a oeuvré sur place et nous avons pu ériger un « khatchkar » au sommet d’une montagne : il s’agit d’une stèle sculptée et ornée d’une croix.

Restaurer, entretenir et installer des calvaires : c’est l’objectif de l’association SOS Calvaires, dont l’antenne en Vendée s’appuie sur 35 bénévoles. Elle peut compter sur plus d’un millier de membres, répartis dans une quarantaine de villes en France, qui se mobilisent pour le patrimoine religieux. Présentation avec Godefroy Riou du Cosquer, responsable de SOS Calvaires en Vendée.

1/ Pouvez-vous présenter l’association ?

En préambule, il faut souligner que SOS Calvaires est une association reconnue d’intérêt général, elle est apolitique et n’est liée à aucun mouvement catholique.

C’est en Anjou que tout a commencé. Une association locale restaurait les calvaires près du Lion d’Angers au milieu des années 2010. Il y avait alors une belle mobilisation, qui s’est ensuite propagée au-delà de l’Anjou. Il y a deux ans, SOS Calvaires a pris véritablement un essor d’ampleur nationale. En Vendée, l’association est basée à la Roche sur Yon : elle compte principalement des jeunes, entre 18 et 35 ans, des pères de famille et des anciens, qui se mobilisent pour le patrimoine religieux et partagent ce même amour de Dieu et de la France. Nous avons vu beaucoup de chapelles, de calvaires ou de statues vandalisés. Nous ne voulons pas rester les bras croisés, sans rien faire ! Nous souhaitons être acteurs pour restaurer notre patrimoine religieux, qui est si riche en France. Un calvaire représente le Christ en croix, la présence de Dieu dans nos vies et dans nos coeurs. Chaque calvaire n’est pas là où il est par hasard ! Il a pu être construit au moment d’une mission paroissiale, en commémoration pour les défunts d’une famille, en souvenir de soldats partis sur le front pendant la guerre…

2/ Comment se passe la restauration des calvaires ? Qu’en est-il pour la Vendée ?

Une fois qu’un calvaire ou une statue en péril nous est signalé, le chef d’antenne met en lien les bénévoles de son secteur et les artisans qui nous prêtent main forte, la plupart du temps gracieusement, l’association ne vivant que de dons. Les dons servent à financer l’achat des matières premières et les outils. Il faut savoir que la restauration d’un calvaire coûte en moyenne 1 200 euros.

Une date est fixée pour la restauration et tout le monde se retrouve pour une journée de travail, parfois plus si nécessaire… Les professionnels, maçons ou ferronniers, sont heureux de pouvoir transmettre leur savoir aux jeunes. Cette notion de transmission d’un savoir, au service d’une cause qui leur est chère, est importante chez les artisans qui nous aident. Il n’y a pas besoin de compétences particulières ou de diplômes pour venir : toutes les bonnes volontés sont les bienvenues ! La journée se déroule en plusieurs temps : il y a une phase de débroussaillage, de ponçage, de peinture, puis d’installation des éléments rénovés. Il faut noter que nous sommes vraiment bien accueillis par les municipalités et les gens qui habitent près des calvaires que nous restaurons. Ils sont heureux de voir que des jeunes s’intéressent au patrimoine de leur commune. Nous avons de nombreux témoignages de personnes âgées, très émues de notre action, car elles sont attachées à tout ce qui fait l’histoire de leur village. Elles n’hésitent pas alors à retrousser leurs manches pour venir nous prêter main forte.

En Vendée, nous avons posé par exemple une croix à Saint Michel Mont Mercure l’année dernière ; il y a eu aussi des croix, des statues restaurées. Notre objectif est de procéder à une restauration par mois dans chaque secteur. Et les chantiers ne manquent pas…

restauration Calvaires bénévole

3/ Quels sont les projets et nouveautés ?

Nous avons créé il y a quelque temps une nouvelle branche : celle des Consolatrices. La Vierge Marie, Marie-Madeleine et Véronique sont les figures féminines qui nous ont inspirés. La restauration d’un calvaire est un travail physique, qui n’est pas forcément accessible pour toutes les femmes ou les personnes plus âgées. Ainsi, pour rassembler le plus de personnes autour de la croix, nous proposons à nos bénévoles de restaurer les crucifix abandonnés. Les consolatrices ont le même fonctionnement que nos antennes de SOS calvaires.

Restaurer les crucifix abandonnés et délaissés, c’est leur redonner une place d’honneur dans nos maisons. C’est une façon de marquer notre amour pour le Christ crucifié et de le transmettre aux enfants qui voient ou participent à la restauration, c’est enfin un moyen de remettre notre Seigneur au centre de nos vies, et d’implorer sa miséricorde pour nous et pour le monde entier.

Par ailleurs, SOS Calvaires connaît une belle expansion à l’étranger : une première pose a eu lieu dernièrement en Arménie, en lien avec SOS Chrétiens d’Orient, dans ce pays où de nombreux lieux de culte sont détruits. C’est pourquoi, l’association a œuvré sur place et nous avons pu ériger un « khatchkar » au sommet d’une montagne : il s’agit d’une stèle sculptée et ornée d’une croix.

 

soscalvaires.org

 En France, plus de 3 000 calvaires ont été recensés sur l’application web SOS Calvaires (soscalvaires.org). Cette application web a été conçue pour signaler un calvaire ou une statue en péril, et donner l’information à l’association. N’hésitez pas à la consulter pendant cette période estivale !