diocèse de Luçon

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Terre Sainte : prier et jeûner pour la paix

Depuis plus d’un mois, la Terre Sainte connaît de nouveau la guerre : les victimes se comptent par milliers, tant du côté Palestinien qu’Israélien. A l’invitation du pape François, les catholiques sont invités à prier et jeûner pour la paix.

Porte ouverte maison du diocèse la roche sur Yon

Comment se faire proche de ceux et celles qui sont confrontés à l’horreur de la guerre, des morts et de la haine ? Pour l’abbé Renaud Bertrand, délégué diocésain et provincial de l’Oeuvre d’Orient, « la juste attitude est une attitude spirituelle. Comme nous y invite le pape François, jeûnons et prions pour la paix ». Offrir des petits sacrifices, prendre le temps de confier les habitants de la Terre Sainte à la Vierge Marie : ce sont de simples moyens, mais les seuls dont nous disposons. « Plus nous ferons des petits actes de charité en faveur de la paix, sans prendre parti pour l’un ou pour l’autre, plus cela permettra d’avancer. Si nous ne le faisons pas, cela ne fera qu’entraîner plus de violence et de haine », estime le père Renaud Bertrand.

Il est très difficile de prendre position pour Israël ou pour les Palestiniens. Nombre de connaisseurs de la Terre Sainte s’accordent sur ce point : la situation est extrêmement compliquée à comprendre, d’un point de vue franco-français et occidental.

Sur place, les communautés chrétiennes font face à l’horreur de la guerre : nombre d’entre elles tiennent des hôpitaux et des écoles en Terre Sainte. « Elles ont énormément de besoins. L’OEuvre d’Orient les soutient matériellement et spirituellement, mais les aides vont devoir augmenter, étant donné l’ampleur des dégâts ». L’annulation des pèlerinages dans la région ont aussi un impact pour ces communautés locales : celles-ci perdent la source principale de leurs revenus. « Pour les personnes qui devaient se rendre en Terre Sainte, pourquoi ne pas soutenir de manière concrète ces communautés, en leur versant une partie du montant du pèlerinage ? », propose le père Renaud.

Dans la douleur, les communautés chrétiennes suivent l’appel du patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pizzaballa, les encourageant à avoir « le courage de l’amour ». « C’est sur la croix que Jésus a gagné. Pas par les armes, pas par le pouvoir politique, pas par les grands moyens, pas en s’imposant. La paix dont il parle n’a rien à voir avec la victoire sur l’autre. Il a gagné le monde en l’aimant. (…). La réponse de Dieu à la question de savoir pourquoi les justes souffrent n’est pas une explication, mais une Présence. C’est le Christ sur la croix. C’est sur ce point que notre foi est en jeu aujourd’hui. Jésus parle à juste titre de courage dans ce verset. Une telle paix, un tel amour, exigent un grand courage ».

ADL