A la rencontre de Jésus ressuscité, le Vivant !

Jésus se révèle comme « le Vivant », celui qui est « la Lumière de la Vie »

Dans nos pays occidentaux, nous vivons des années éprouvantes avec des fléaux qui semblaient s’être écartés de nous depuis longtemps, fléaux porteurs de violences et de mort, et suscitant des réflexes de peur, de méfiance, d’agressivité, de découragement. Il y a d’abord cette pandémie telle qu’on n’en avait pas connu dans nos pays depuis plus de cent ans avec la « grippe espagnole ». Il y a ensuite cette guerre terrible en Ukraine qui rappelle aux plus anciens les horreurs de la seconde guerre mondiale.

Prenons conscience que ces deux fléaux, avec celui de la famine, sont, hélas, le lot habituel de nombreux pays à travers le monde, parfois attisés par la rapacité de nos pays dits « développés » qui en tirent profit pour asseoir leur prospérité matérielle et leur puissance. Ces fléaux aujourd’hui présents parmi nous réveillent des images et des peurs « apocalyptiques ».

Cependant le message de l’Apocalypse est tout autre. Au début du livre Jésus se présente à saint Jean avec ces paroles : Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles. (Ap 1, 17-18)

Ce livre – et avec lui toute la Révélation biblique – se termine par cette prière : Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! (Ap 22, 21) Des hommes et des femmes font d’aujourd’hui l’expérience vivifiante de la rencontre dans la foi avec Jésus « le Vivant », l’expérience de « la grâce du Seigneur Jésus ». Ainsi en ce temps de Pâques, 25 jeunes et adultes, de 15 à 63 ans, ont été baptisés dans notre diocèse. Dans leur chemin personnel, de façon différente pour chacun, parfois au travers des chemins de mort, Jésus s’est révélé à eux comme « le Vivant », celui qui est « la Lumière de la Vie ».

Pour finir, je leur laisse la parole à travers les témoignages de deux d’entre eux, disant le chemin de vie et de bonheur qui s’est ouvert pour eux dans leur rencontre avec le Christ ressuscité.

J’ai découvert la force que donne une relation personnelle avec le Christ… J’ai été marquée par la résurrection du Christ. Au plus profond de moi, j’ai ressenti la résurrection comme ma propre renaissance.

Je n’ai pas vécu comme certains une conversion foudroyante. Pas de coup de foudre entre le Seigneur et moi, mais une amitié solide qui s’est construite au fil du temps. Ce genre de rencontre imprévue, à laquelle on ne croit pas au début. Mais au fur et à mesure le Christ a pris une place particulière dans ma vie. Il est là, m’aide à discerner, m’apaise… Le Seigneur me montre la beauté qu’il y a en chacun et le bon qui peut ressortir de chaque situation… Je n’arrive plus à imaginer ma vie sans lui.

François JACOLIN, Evêque de Luçon