diocèse de Luçon

Vie du diocèse
Noël : « Une grande joie pour tout le peuple ! »

La joie est très présente dans le mystère de Noël : dans une nuit ténébreuse, à l’image de notre monde et parfois de nos coeurs, cette joie vient de l’Enfant – Dieu qui s’offre à celui qui veut bien s’approcher de Lui, le coeur ouvert.

Ne soyons pas comme Hérode qui a peur et laisse ses mauvaises passions le dominer.

Ni comme les gens de Jérusalem : trop affairés, alors qu’ils ont su que le Sauveur était né !

Ni comme les habitants de Bethléem : jaloux de leur confort, égoïstes, incapables de compatir devant une famille en difficulté…

Le résultat pour eux ? Dépit ; chagrin ; douleur ; désolation ; désespoir ; mélancolie ; dégoût ; dé­senchantement.

Soyons plutôt comme les bergers : ils sont res­tés éveillés dans la nuit, fidèles à leur devoir d’état. Leur spontanéité pour répondre à l’appel des anges montre qu’ils avaient gardé la Foi et l’Espérance : leur coeur était prêt.

Soyons aussi comme les Mages qui ont pris la peine de chercher activement, par souci de vérité et de justice, Celui qui tient entre ses mains le destin du monde.

Soyons enfin comme Syméon et Anne, modèles de prière et de fidélité : au Temple, ils sont à l’écoute de l’Esprit de Dieu, devenus ainsi capables de voir le Sauveur dans ce tout petit Enfant.

Le résultat pour eux ? « Ils se réjouirent d’une très grande joie » (Mt 2) – « Les bergers, glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu » (Lc 2) – « Elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui atten­daient la délivrance de Jérusalem » (Lc 2).

La rencontre avec Jésus fait jaillir la joie dans les coeurs ! Allégresse ; béatitude ; exultation ; féli­cité ; jubilation ; ravissement ; Paix profonde, non superficielle. Oui, vraiment, ce sont bien eux qui ont gouté la joie de Noël ! Car « Là où est Jésus, là est la joie », nous rappelle le Pape François.

Et nous, aujourd’hui encore, pouvons- nous trou­ver l’Enfant-Dieu, source de cette joie ? Oui, al­lons à la crèche !

Mais où est cette crèche ?

Elle est : Dans notre maison, sous le sapin ou au sa­lon…. « Venez ! » : Prenons le temps de contempler dans le silence et le recueillement le petit enfant de la crèche. Laissons-nous toucher par ce mystère, laissons le Seigneur nous redonner ce coeur d’enfant que nous avons peut-être perdu. Aurions-nous peur que Dieu nous parle ? Qu’Il nous dépouille ? Com­ment avoir peur d’un petit enfant qui nous ouvre les bras ?

Dans notre coeur…. « Venez ! » : Sans doute est-il bien pauvre comme la grotte de Bethléem…mais nous pouvons toujours y mettre au moins la chaleur de l’amour et c’est là que le Seigneur vient car « Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de l’Esprit Saint ? » (1 Co 3,16).

« Venez ! »

Car nous pouvons vraiment rencontrer Jésus ! Dans la prière calme et recueillie.

A chaque communion. Et lorsqu’Il est là, en nous, prenons bien le temps de Lui parler, de penser à Lui, de Le serrer sur notre coeur. Demandons à Marie de nous aider à L’aimer.

Dans nos églises, au tabernacle. Le laisserons-nous seul ? Qui prendra de son temps pour venir auprès de Lui ? Le remercier d’être là, toujours, pour nous …

Alors, « devant la crèche, nous sentirons notre coeur se remplir de joie ». « Notre coeur sera plein de joie, et nous pourrons l’apporter là où il y a de la tristesse » (Pape François, à Greccio, le 1er décembre 2019).

Et « Nul ne vous ravira votre joie ! » (Jn 16, 22)

Les religieuses de la Famille Missionnaire de Notre- Dame