Diocèse de Luçon

TROIS Questions

Gonzague, Quentin, Stanislas, rencontre avec les trois futurs diacres

rencontre avec les trois futurs diacres

Ils sont trois. Samedi 14 septembre, Gonzague Delahaye, Quentin Leclair et Stanislas Latté seront ordonnés diacres en vue du sacerdoce par Mgr Jacolin. La célébration, le jour de la fête de la Croix Glorieuse, se déroulera en la basilique de Saint Laurent sur Sèvre, à 15 heures. A quelques jours de l’ordination, après leurs années au séminaire, liés par une profonde amitié, les trois ordinands confient leur joie confiante à s’engager pour servir le Christ et Son Eglise.

Gonzague Delahaye « Je trouve ma joie à témoigner de l’Amour de Dieu »

Agé de 28 ans, Gonzague est le dernier d’une fratrie de trois gar­çons. Né à Fontainebleau, il gran­dit dans le diocèse d’Orléans dans une famille catholique, marquée par la pratique de la messe domi­nicale. « J’ai appris, il y a peu, que mes grands-parents avaient prié toute leur vie pour avoir un fils ou un petit-fils prêtre ! », précise-t-il, reconnaissant. Il se construit dans le scoutisme, puis après ses années de lycée à Blois, il prend la direc­tion de la Vendée, pour des études à l’ICES en sciences politiques. Aux côtés de jeunes catholiques, Gonzague s’interroge « sur la vérité de la foi ». Le jeune homme est touché par les cours sur la Doctrine sociale de l’Eglise. « J’ai découvert que l’Eglise avait une vision équili­brée sur beaucoup de questions liées à la politique et sur la façon dont nous pouvons construire un monde plus juste ».

Aumônier de l’ICES lorsque Gonzague était étudiant, le père Christian Chérel a été une figure de prêtre importante pour lui, « un homme ancré dans la prière ». « Lors d’une confes­sion, j’ai fait l’expérience de la paix et la joie que le Seigneur donne dans ce sacrement ». Un psaume lui parle alors par­ticulièrement : « Celui qui dit ‘Recherche la paix et pour­suis-la’. Dieu m’a alors invité à avoir une vie plus unifiée », se souvient Gonzague. L’appel du Seigneur à Le suivre a été progressif, par petites touches, au fil des années et des ami­tiés fortes liées au cours de ses études. « J’aime cette parole de saint Jean-Paul II, qui parle de la vocation comme un don et un mystère ».   (Extrait, témoignage complet dans le numéro 232 de Catholiques en Vendée) 

Stanislas Latté « Le Seigneur nous attend dans les pauvres »

Originaire de Coëx, dernier d’une fratrie de six enfants, Stanislas a grandi dans une famille catholique pratiquante, qui lui a transmis la foi : « Dans ma famille, j’ai reçu beaucoup d’affection », dit-il avec gratitude. Au collège à Aizenay puis au lycée à la Roche, il est aussi engagé dans le scoutisme, où il découvre « l’école de la responsa­bilité », notamment comme chef de patrouille. « Ayant beaucoup reçu dans la confes­sion », lors d’une retraite à l’abbaye de Mondaye, il fait l’expérience du « pardon gra­tuit de Dieu. Dans ce grand choeur, sur ce Christ en croix, j’ai vu tout l’Amour de Jésus pour moi », se souvient Stanislas. « C’était alors une évidence : Il a donné sa vie pour moi, pour me pardonner ».

Le jeune homme de 27 ans confie aussi que les pauvres l’ont beaucoup marqué. « Je me souviens d’une rencontre dans le métro parisien, avec une femme pauvre, très sale. Je l’avais aidée à descendre les marches, cela avait duré trente minutes. Il y avait eu peu de paroles mais dans son visage, j’ai vu celui du Christ. Le Seigneur nous attend dans les pauvres ».(Extrait, témoignage complet dans le numéro 232 de Catholiques en Vendée) 

Quentin Leclair « Dans l’Eglise, nous découvrons le visage du Christ »

Quentin, 28 ans, est l’aîné de trois enfants. Il grandit en Gironde « avec un père martiniquais et une mère vendéenne », précise-t-il. Bien qu’il bénéficie de l’environnement d’une famille croyante et pratiquante, Quentin se pose beaucoup de questions sur la foi qu’il a reçue. Ses réserves l’amènent à refuser de recevoir le sacrement de la confirmation « car j’avais la tête et le coeur un peu durs ! » constate-t-il non sans humour. Mais le Seigneur lui réservait bien des surprises.

En relisant son histoire sainte, Quentin rend grâce pour les personnes qui l’ont accompagné au cours de sa vie : parents, catéchistes, amis, sémi­naristes, prêtres. Quentin évoque également de fortes expériences spi­rituelles qui furent des jalons déterminants pour son parcours vocation­nel. Il fut notamment marqué par une semaine de retraite au sein de la communauté oecuménique de Taizé. Après avoir demandé avec insistance que le Seigneur lui envoie un signe de son existence, Quentin ressentit de manière particulièrement intense l’Amour de Dieu pour lui. Cependant, n’étant pas encore prêt à adhérer à l’Eglise, il a maintenu son refus d’être confirmé. « Bien qu’ayant la certitude de l’existence de Dieu, je l’ai rapidement mis de côté à cause des tracas du baccalauréat et de mon orientation professionnelle » regrette-t-il.

Quentin choisit finalement d’entrer à l’université pour devenir professeur. Il intègre une licence de biologie à l’ICES à la Roche sur Yon, et loge au foyer Sainte Thérèse, animé par la Communauté de l’Emmanuel. Avec les étudiants du foyer, il participe au forum d’hiver à Paray le Monial, où il découvre ce haut lieu spirituel et le visage charismatique de l’Eglise.

(Extrait, témoignage complet dans le numéro 232 de Catholiques en Vendée) 

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Propos recueillis par Anne DETTER